Nous avons eu le privilège d’avoir la visite du pasteur Yann Antoine, ainsi que de son épouse et de ses enfants le week-end end du 7 et 8 novembre. Afin de ne pas garder ce que nous avons reçu, nous vous en faisons part.
Tout a commencé avec les jeunes le samedi. Nous avons ouvert la Bible et avons lu ceci dans 2 Timothée 2/22 : »Fuis les passions de la jeunesse et recherche la justice, la foi, l’amour, la paix… ».
Après quoi courons-nous? Comme le lion qui court après les choses qui lui sont vitales, nous courons tous après le bonheur, après les richesses, après la gloire…Bien que marchant avec le Seigneur, nous pouvons attraper ce virus. Nous courons également après les passions, lesquelles finissent tôt ou tard par nous courir après. A contrario du lion, nous avons la gazelle qui court après les choses qu’elle redoute. On court parce qu’on a peur de l’avenir professionnel, sentimental mais aussi de la mort.
La solution ? Apprendre à faire confiance à Dieu est notre porte de salut lorsque nous courons pour échapper. Parfois, nous cherchons à échapper au péché, comme Adam et Eve qui se sont cachés dans le jardin d’Eden lorsqu’ils ont pris conscience de leur faute. La solution ? Réaliser que Jésus est mort pour nous à cause de notre péché : grâce à cela nous n’avons plus à nous cacher.
Certains ne sont ni le lion, ni la gazelle. Ceux-là ont tout simplement arrêté de courir par lassitude, par déception ou par fatigue.
L’écriture nous laisse trois bonnes raisons de courir :
-courir pour la vie éternelle,
-courir pour la cause de l’évangile,
-pour fuir les passions de la jeunesse.
En courant dans l’amour, dans la foi, dans la paix, nous arrêterons de courir en vain.
Es-tu un lion ? Es-tu une gazelle ? T’es-tu arrêté de courir ?
Dimanche matin, Yann Antoine a introduit son message avec le Psaume 126 : « L’Eternel a fait pour nous de grandes choses ; Nous sommes dans la joie ». Il y a de la joie à être chrétien. Cet enthousiasme nous rappelle l’histoire d’un peuple déporté, d’un peuple
resté longtemps dans la tristesse. Mais Dieu est intervenu : le peuple est libéré. Ils étaient comme ceux qui faisaient un rêve : ils étaient libres ! Réalisant que c’était Dieu qui les avait libérés, le peuple le remercie en construisant un temple. Plus qu’une bâtisse, c’est une relation avec Dieu qu’ils ont reconstruit. Quand les fondations furent achevées, des cris de joie jaillirent du peuple. C’est dans cet état d’esprit que nous devons être continuellement. Malheureusement, l’ennemi désire briser notre élan de joie.
La construction du temple s’est donc arrêtée, pourtant Dieu était le même. Dieu leur envoie des prophètes : « Ce peuple dit : Le temps n’est pas venu, le temps de rebâtir la maison de l’Eternel. C’est pourquoi la parole de l’Eternel fut adressée par Aggée, le
prophète, en ces mots : Est-ce le temps pour vous d’habiter vos demeures lambrissées, quand cette maison est détruite ? » (Aggée 1/2- fin). Notre priorité n’est pas seulement de bâtir notre carrière, notre famille, notre maison, mais de construire notre relation avec Dieu. « L’Eternel réveilla l’esprit de… » : par cet appel, leur cÅ“ur va se réveiller et le peuple va reprendre la construction.
Sommes-nous zélés pour l’Eternel ? Dieu veut retrouver ce zèle que nous avions pour nous mettre à l’ouvrage. En plus du zèle, nous avons besoin du saint esprit : ces deux éléments nous permettront d’annoncer l’évangile. Dieu a pour nous ce plan : que nous soyons des témoins à Nantes. Le vent de Dieu souffle pour ranimer nos cÅ“urs et pour nous remettre à l’ouvrage.
Dimanche après-midi, Yann a introduit l’évangélisation avec cette question : à quel animal nous identifions-nous ?
Pour Dieu, nous sommes semblables à des brebis. Pourquoi ? Parce que la brebis est capable de se perdre. De plus, si elle s’égare elle ne peut d’elle-même retrouver son chemin. L’être humain est plein de bonnes résolutions mais il a besoin du berger. Le désir de Dieu est d’avoir ses brebis auprès de lui. Ce désir est tellement fort qu’il a donné son fils unique.
Qu’est-ce qu’une brebis sur 100 ? Pour nous peut-être rien… Mais pour Dieu une brebis a autant de valeur que cent brebis.
Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour sauver une brebis ? Cette foule qui nous entoure a besoin du berger.
Merci à Yann Antoine et surtout merci au Seigneur pour ces merveilleux moments passés dans sa présence.
Esther