Qui vous a arrêtés ?

Author: Jeunes de Nantes  //  Category: Edito

Galates 5 / 7 : «Vous couriez bien : qui vous a arrêtés ?»

Le but d’une course est de franchir la ligne d’arrivée. Il ne sert à rien de partir vite, de bien courir, d’être le premier pour ensuite abandonner en cours de route. La vie chrétienne est surtout une course de fond, et non un sprint. Il est nécessaire de franchir la ligne « de notre dernier souffle » avec Jésus, et en Jésus.

En effet, les Galates étaient bien partis. Ils avaient toutes les qualités et tout l’enseignement pour aller jusqu’au bout… Mais à l’heure où l’apôtre leur écrit, ils se sont arrêtés. Leur marche a été interrompue. Par quoi, me direz-vous ?! Des faux docteurs prônaient le retour à la circoncision comme base du salut.

Hier tu as marché comme les Galates et aujourd’hui tu te sens arrêté. Quelles sont les raisons d’un tel recul alors que tu avais toutes les cartes en mains pour remporter le prix ?

  1. As-tu regardé en arrière avec un cœur nostalgique, à l’image de la femme de Loth qui a contemplé Sodome au moment du départ ? As-tu laissé tes souvenirs derrière toi, ou alors les cultives-tu toujours dans ton cœur ? Nous ne pouvons pas avancer en regardant sans cesse en arrière et en regrettant la jouissance éphémère du péché.
  2. As-tu peur des difficultés naissantes ? Penses-tu que tes prières ne sont pas entendues ? Les conflits et les moqueries inhérents à ta foi ont-ils touché ta foi naissante ? Fais confiance à ton Dieu pour déplacer les montagnes qui sont devant toi. Il t’accompagne dans les verts pâturages, comme dans la vallée de l’ombre de la mort.
  3. La lassitude : quel ennemi terrible ! Nous sommes dans une société qui rend le changement primordial, et la stabilité « ringarde ». La marche chrétienne comprend des temps forts et des temps faibles qui ne sont que des transitions nécessaires. L’apôtre Paul a passé bien du temps à se déplacer en bateaux ou sur les routes poussiéreuses. Durant ce temps, rien ne se passait de manière visible. Cependant, nous pouvons penser que Paul se préparait à la prochaine ville, dans laquelle il allait annoncer le beau nom de Jésus. Ne néglige pas ces temps transitoires. Tu développes des racines durant ces moments, et tu prépares la prochaine victoire que ton Dieu te donnera de vivre.

N’oublie jamais que le tout est d’avancer avec Jésus, peu importe le rythme. Regarde vers la vie éternelle et le Seigneur qui t’aime renouvellera tes forces pendant la marche.

Olivier

Coeur de chair

Author: Jeunes de Nantes  //  Category: Edito

Ezéchiel 11 / 19 : « Je leur donnerai un même cœur et je mettrai en vous un esprit nouveau ».

Jésus nous appelle à vivre une vie nouvelle. Son désir, comme il le dira à Nicodème, est que nous naissions de nouveau. Il n’y a pas de vie nouvelle, de changement fondamental sans un bouleversement profond de notre cœur. Ici, le prophète oppose un cœur de chair à un cœur de pierre. Quels enseignements pouvons-nous tirer de cette image ?

  1. La pierre est dure et insensible, tandis que la chair s’émeut, pleure, manifeste de la compassion. Le cœur de pierre est profondément égoïste. Un mari avec un tel cœur, ne se préoccupera pas de son épouse : son couple se dégradera. De même, un chrétien possédant un cœur endurci n’aura pas de compassion pour les âmes perdues. Il vivra son salut de manière égoïste, sans conscience des peines éternelles.
  2. La pierre est froide, contrairement à la chair qui est chaude. Attirons-nous les hommes à nous ? Vient-on facilement se confier à nous ? Si ce n’est pas le cas, (…) notre état de cœur n’est peut-être pas propice à favoriser un climat de confiance.
  1. La chair vit. Les molécules sont en mouvement. Elle évolue, grandit et progresse. Elle peut parfois être malade mais elle peut guérir. Elle souffre, mais se relève. Bref, elle est l’image d’une vie chrétienne qui avance et progresse. La pierre est figée. Elle n’enregistre aucun changement. La pierre nous parle d’une vie spirituelle sans mouvement : dans cette vie, il ne se passe rien. Elle témoigne d’une relation avec Dieu qui est morte. Le Saint Esprit ne peut pas agir.

Jésus avait un cœur de chair, il pleurait, il était ému de compassion (Matthieu 10 : 36) devant les foules perdues et abandonnées. Il les attirait à lui à un tel point qu’il n’avait pas de repos, ni même de temps pour manger (Matthieu 6 : 31). Mais il ne s’est pas contenté de cela : Jésus leur a communiqué la vie en abondance (Jean 10 : 10). Que le Saint Esprit prenne les sentiments glorieux du cœur de Jésus, et qu’il nous les communique afin de devenir de plus en plus chair, et de moins en moins pierre.

Olivier

Onesiphore

Author: Jeunes de Nantes  //  Category: Edito

2 Timothée 1:16 « Que le Seigneur répande sa miséricorde sur la maison d’Onésiphore, car il m’a souvent consolé, et il n’a pas eu honte de mes chaînes ».

Lorsque l’apôtre Paul écrit ces quelques mots à Timothée, il sait que sa fin est proche. Il va mourir en martyr pour la cause de Jésus Christ. Combien de pensées amères auraient pu hanter le cœur de cet homme de Dieu remarquable. Mais au lieu de mots acides nous lisons sous sa plume cet hommage quasi posthume à un des nombreux anonymes de la Parole de Dieu, à savoir Onésiphore.

Nous ne savons rien de cet homme. Il était un de ces chrétiens à avoir croisé la route de l’apôtre. Il n’a peut être jamais fait de miracles, ni été un grand évangéliste, ni même chassé des démons. Cependant, il a su soutenir le ministère de l’apôtre en le consolant dans ses chaînes à Rome et en lui rendant de multiples services à Ephèse.

Quelle leçon pour nous ! Nous ressemblons bien souvent à Onésiphore. Nos vies seront souvent d’une banalité qui nous fera souffrir et nous découragera peut-être. Cette question affligera notre âme : à quoi est-ce que je te sers Seigneur ? Certes, nous ne verrons peut-être jamais des foules se convertir suite à notre témoignage, mais nous pourrons certainement être l’épaule de Jésus sur cette terre en étant des outils de consolation. Comment faire ? Tout simplement en écoutant un frère, une sœur, en priant avec lui, en ouvrant la Bible pour exhorter son cœur, en partageant un repas ou un café bref, en lui témoignant une amitié simple, souvent absente dans notre société. En faisant cela, souvenons-nous que chaque fois que nous pratiquerons ces choses, c’est au Seigneur que nous les ferons (Matthieu 25 : 38-40).

Ainsi au travers de cette simple démarche, nous aurons accompli trois choses :

1- Nous aurons marqué la vie de quelqu’un qui demandera à son tour que le Seigneur répande sa grâce sur notre maison.

2- Nous aurons donné un sens pratique à notre foi et vécu l’évangile dans toute sa simplicité, ce qui équivaut à la vivre dans toute sa force.

3- Nous aurons réjoui le cœur de Dieu… Et n’est-ce pas là l’essentiel pour nous ?

Alors oui, nous ne serons peut-être jamais des Paul mais en revanche, nous pouvons tous être des Onésiphore.

Olivier Comtesse

La fin d’une chose vaut mieux que son commencement

Author: Jeunes de Nantes  //  Category: Article, Edito

Au travers de ce simple verset, la Bible nous explique l’importance de commencer une chose. Pourtant cela demeure insignifiant lorsque le but n’est pas atteint. Combien de chose avons-nous commencé sans jamais arriver à les mener à bien et parvenir au but que nous nous étions fixé ? Quelles impressions de frustration et de gâchis éprouvons-nous lorsque nous laissons en route nos illusions. Le sentiment d’échec restant marque nos vies et déprécie l’image que nous avons de nous-même. Quelques exemples pourront éclairer notre propos : une belle histoire d’amour qui finit mal, une belle carrière professionnelle qui échoue faute de persévérance, un rêve que l’on commence à vivre et qui est stoppé à cause d’événements extérieurs nous faisant renoncer.

Il en va de même dans notre démarche avec Dieu. Nous pouvons commencer à le chercher, à notre manière, à l’aimer et à le suivre. Puis les difficultés de la vie ou le non-exaucement de nos prières font stopper cette quête spirituelle, ô combien importante pour notre vie.

Si nous n’allons pas au bout de la course, nous ne remporterons pas le prix, même si le début semblait prometteur. Lorsque les forces viennent à nous manquer, nous pouvons les demander à Dieu.

Persévérez dans votre quête de Dieu. Cherchez-le inlassablement et ne vous laissez pas décourager par les soucis de la vie ou des considérations diverses. Continuez à vous approcher de Dieu et il s’approchera de vous. Il bénira votre démarche et vous rendra victorieux. Lisez la Bible pour y puiser la force et l’énergie nécessaire : vous y découvrirez où et comment trouver Dieu.

Ne faites pas que commencer, mais continuer afin d’aller de progrès en progrès.

Olivier



Comment construire sa vie ?

Author: Jeunes de Nantes  //  Category: Edito

Ecclésiaste 3 : 14 : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait dure à toujours, il n’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher. »

La plus grande tour du monde vient d’être bâtie aux Emirats Arabes Unis. Elle est gigantesque. Nous sommes à la fois admiratifs et étonnés devant une telle merveille architecturale. Au fil des siècles, de nombreux bâtiments ont été construits. Certains ont traversé les siècles et ont été conservés avec soin par les hommes, d’autres sont en état de vestiges alors que la plupart ont disparu et sont aujourd’hui totalement oubliés.

L’homme a besoin de construire, de bâtir et d’édifier. Les raisons sont multiples. Nous pouvons simplement rechercher un toit afin de nous abriter ou désirer laisser un patrimoine à nos enfants. Nous avons soif de laisser une trace qui nous survivra lorsque notre corps ne sera plus.

Mais une chose demeure. Tout ce que nous faisons est à un moment ou l’autre voué à disparaître. Nous ne pouvons pas construire avec la certitude que ce que nous ferons survivra aux aléas de la vie, au temps ou aux circonstances défavorables.

Salomon (l’auteur de ce verset) a beaucoup construit. En effet, il a bâti le temple de l’Eternel, un palais somptueux et unique et érigé des villes. Pourtant à la fin de sa vie il reconnaîtra, que Dieu seul est capable de faire des œuvres qui transcenderont les temps et les circonstances.

Ce qui est vrai pour les bâtiments est vrai pour nos vies. Nous pouvons construire celles-ci avec beaucoup de soin et de sérieux. A force de travail, de courage et d’énergie, nous sommes capable de nous édifier une situation enviable. Mais sommes-nous certains de sa pérennité ? Combien d’hommes et de femmes ont vu leurs vies basculer en un clin d’œil ? Combien parmi eux ont vu leur sécurité et leurs certitudes s’effondrer comme des châteaux de carte ?

Ce que nous faisons est fragile, que nous le voulions ou non. Ce que Dieu fait est éternel. Le psalmiste dira : si l’Eternel ne bâtit la maison ceux qui la bâtissent travaillent en vain. Ne perdons pas nos forces, nos espoirs, notre énergie à bâtir sans Dieu, mais organisons nos vies familiales, professionnelles et spirituelles sur sa Parole. Construisons selon les plans qu’il nous donne dans la Bible. Ainsi nos vies seront établies sur du roc où les fondations résisteront plutôt que sur du sable car au moindre coup de vent elles s’écrouleront.

Alors, si aujourd’hui vous sentez que vos vies chancellent ou si vous avez constaté que vos projets ne tiennent jamais bien longtemps debout pourquoi ne pas penser à construire sur le roc : la Parole de Jésus. Salomon déclare que c’est le seul moyen pour tenir bon longtemps et même jusque dans l’éternité.

Olivier


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