Bonheur, vous avez dit bonheur

Author: Jeunes de Nantes  //  Category: Edito

Lecture : psaumes 4 : 3

Qui nous fera voir le bonheur ? C’est une quête désespérée qui s’engage pour l’homme de sa naissance à sa mort. Il veut être heureux. Le bonheur que bon nombre de nos contemporains obtiennent sur cette terre est semblable à certains produits que l’on trouve en temps de guerre. Ils étaient censés avoir le même goût. Mais lorsque les personnes de l’époque les mangeaient, la déception était grande, tant le goût était différent. Ces produits s’appelaient des ersatz.

Chaque époque a eu son ersatz de bonheur. Au 16ème siècle, le progrès technique était mis en exergue. Au 18ème, ce fut la raison avec les philosophes des lumières et aujourd’hui une foule de petits bonheurs sont fournis par notre société de consommation.

Mais sommes-nous réellement plus heureux ? Les faits montrent que non : dépression en hausse, taux de suicide en constante progression, un mariage sur deux vole en éclat…

Pourtant au fil des siècles, des hommes sont parvenus à vivre et même à mourir heureux. Le paradoxe est qu’ils ne se trouvaient pas à l’intérieur des châteaux mais au fond des cavernes. On pouvait également les trouver terrer au fond des forêts ou même en train de brûler sur les bûchers.

Peu importe les conditions de vies difficiles, les abandons et même les persécutions ils pouvaient dire avec David dans ce même psaume « Tu mets dans mon cœur plus de joie qu’au temps où abondent leur froment ou leur vin nouveau ». La paix que Dieu procurait à David valait mieux que le nécessaire pour vivre. De même la présence de Dieu et les promesses glorieuses faites aux martyrs faisaient taire les menaces de tous ordres.

Au 21ème siècle, le chemin vers le vrai bonheur est toujours possible. Il est nécessaire de remettre sa vie entre les mains de Jésus, le fils de Dieu, qui est venu donner sa vie pour nous sauver et nous offrir un bonheur éternel. Nous, qui courrions après les ersatz de bonheur, y perdant nos forces, notre argent et même bien souvent notre dignité, aujourd’hui pouvons proclamer bien haut que Jésus est la source du bonheur authentique comme la Parole de Dieu l’indique dans le psaume 84 : 12 « il ne refuse pas le bonheur ».

Tu as toi aussi le droit au bonheur : cherche Jésus, lit la Bible, prie le Dieu du ciel et il te montrera le chemin vers le bonheur authentique.

Olivier

Résister à la tentation

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Lecture : Jacques 1 : 14-15

L’apôtre Jacques nous révèle une réalité que nous connaissons bien. En effet, la tentation fait partie de notre quotidien. Elle peut revêtir plusieurs aspects. La tentation de pratiquer le péché, La tentation d’en finir avec la vie, ou encore de renoncer à la foi tant le chemin nous paraît long et difficile. Mais souvenons nous que notre maître a été tenté en toutes choses comme nous (Hébreux 4 :15) et qu’il n’a jamais commis de péchés. . Alors à la question sommes nous voués à être tenté et à tomber sans cesse, la réponse est bien sûr que non. Mais pour tenir bon, nous devons serrer dans notre cœur quelques motivations qui nous aiderons au jour de l’épreuve.

La première raison est que je suis le temple du Saint Esprit (1 Corinthiens 6 :19). J’ai conscience que Jésus vit en moi par son esprit. Ainsi, je ne souillerai pas la maison de Dieu en cultivant de mauvaises pensées. Je ne salirai pas le temple que je suis en agissant contre la volonté du maître. Je veux demeurer saint car celui qui vit en moi est saint.

Un seconde motivation qui me permettra de rester debout sera de me rappeler que je suis un soldat du roi. J’ai un combat à mener. Un combat qui m’oppose non à la chair et au sang mais aux dominations, aux autorités, aux princes de ce monde de ténèbres, et aux esprits méchants dans les lieux célestes (Ephésiens 6 :12). Je me souviens qu’autour de moi, il y a des hommes et des femmes qui périssent et que j’ai besoin pour être efficace d’être saint. Chaque fois que je suis tenté, je dois garder à l’esprit que Dieu compte sur moi. Ainsi, je ne me laisserai souiller par rien car succomber revient à m’affaiblir et à perdre de l’autorité devant toutes ces puissances mauvaises. Je veux demeurer un soldat vigilant, efficace et loyal au service de mon maître. .

Enfin, je veux me souvenir que Dieu est une personne et que mes actes peuvent le réjouir comme ils peuvent le faire souffrir. En effet, chaque fois que je succombe à la tentation, je blesse le cœur de Dieu ; Je meurtris le cœur de celui qui a donné son fils pour que je sois sauvé. Je ne fais pas souffrir un inconnu, je ne fais pas souffrir un ennemi. Je fais souffrir la personne qui m‘a le plus aimé. Je blesse celui qui a livré ce qu’il avait de plus précieux afin que j’ai la vie. Est-ce notre souhait ? Bien sûr que non. Nous voulons au contraire réjouir le cœur de notre Dieu. Alors nous disons non à la tentation.

En conclusion, non, céder à la tentation n’est pas une fatalité et au delà des motivations que nous avons citées, souvenons toujours que Jésus toujours que Jésus a résisté. Croyons que si nous nous jetons à ses pieds reconnaissant notre faiblesse, il nous donnera, par sa grâce, la force de tenir bon à notre tour.

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Qu’en est-il de nos résolutions?

Nous venons de passer le réveillon de la Saint Sylvestre. En ce qui concerne la plupart d’entre nous, nous avons souhaité cette année 2009 différente. Pour ce faire, nous avons pris de bonnes résolutions : pour certains ce sera dans le domaine de la vie de couple, pour d’autres dans celui de l’hygiène de vie.
Mais si nous faisons un point aujourd’hui où en serions nous? Celui qui avait promis à sa femme d’être plus doux avec elle, y est-il parvenu? Celle qui a voulu arrêter de fumer a-t-elle jeté définitivement cigarettes et briquets? Pour le plus grand nombre, ces résolutions deviennent vite caduques.

La Bible nous explique que l’homme ne peut pas faire le bien qu’il souhaiterait tant accomplir, mais pratique bien souvent le mal qu’il voudrait tellement éviter. Devant ce constat, Paul se décrira comme malheureux car il est impuissant. Cela ne pourrait-il pas être le cri de chaque homme et chaque femme finalement? Nous connaissons ce sentiment de frustration et cette honte de ne pas avoir pu résister pour la nième fois à la même tentation, en dépit de la connaissance des conséquences pour notre vie et celle qui nous entoure.
Alors est-ce irrémédiable? N’est-il donc pas possible de s’en sortir, d’être libre et de retrouver la dignité que nos passions nous ont volées?

Jésus dira que si le fils nous affranchit alors nous serons réellement libre. Jésus a la puissance nécessaire pour nous délivrer de ce dont nous ne pouvions pas nous défaire.
Nous serons vraiment libérés si nous acceptons de le laisser agir. Ce ne sera plus une liberté de façade mais une délivrance authentique qui réjouira notre cœur et changera notre vie de manière intégrale.

Alors halte aux résolutions non tenues et que débute une année 2009 sans chaînes ni larmes.

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Nous venons juste de sortir des fêtes « de fin d’année ». Durant cette période nombre d’hommes, de femmes, de jeunes hommes, de jeunes filles ont « fait la fête ». Nous pourrions dire qu’ils ont fabriqué la fête avec des matériaux humains. Ils se sont servis pour les uns de foie gras et de saumon, pour d’autre de chapon ou de gigot. Tout cela arrosé de musique et d’un peu de vin. Autant de choses qui ne sont pas mauvaises lorsqu’elles sont bien utilisées. Cependant ne ferions nous pas mieux de dire que nos contemporains, plutôt que de faire la fête, ont bricolé la fête ? Quels sont les éléments qui nous permettent d’affirmer cela ? La pérennité de l’état de joie. En effet, que reste-t-il une fois que la table est vide, que les bouteilles sont terminées et les invités partis ? La même solitude, les mêmes tristesses et les mêmes questions que lorsque la fête a commencé. Rien de plus, rien de moins.

Dieu ne fabrique pas, il ne bricole pas, il crée. Il est créateur. Il a créé la terre de rien et il est celui qui est capable de créer la fête dans un cœur qui est en deuil depuis bien des jours. Dans un cœur vide il met sa présence et ainsi change la mélancolie ou la tristesse en joie. Lorsqu’un homme rencontre Jésus, le créateur de toutes choses, il laisse entrer en lui celui qui crée la joie durablement. Jésus dira « Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. ». Le Dieu créateur veut déposer en nous une joie qui ne sera pas altérée par les circonstances, la présence ou non d’aliments savoureux, d’invités aimables ou de tout autre matériau humain. Mais elle sera générée, entre autre, par l’assurance que nous avons d’être aimé du Dieu des cieux ou encore par la certitude que nous avons de vivre pour l’éternité dans le paradis. Bref, lorsque nous acceptons de suivre Jésus nous devenons ceux qui chaque jour peuvent dire que la fête continue.

Olivier


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